Les ïaito (pour la pratique du ïaido) sont les sabres qui sont fait pour s’entrainer à dégainer et frapper. Ces sabres ont généralement des lames légères, parfois même raccourcies, et possèdent souvent une gorge (bohi) afin qu’il y ai moins de matière et que ce soit donc plus léger à manipuler. Beaucoup sont en acier, mais on voit de plus en plus de ïaito en aluminium voir en carbone, toujours dans un soucis de recherche en légèreté. La plupart de ces lames ne sont pas tranchantes, car réservées exclusivement à l’entraînement pour dégainer. Néanmoins, certains haut gradés ou anciens pratiquants font leurs kata avec des sabres affutés.
Les kata sont pratiqués par les disciplines du ïaido, de l’aïkido, du ïaijutsu, du kenjutsu, et parfois même un peu du kendo. Mais la plupart des utilisateurs de ïaito sont les pratiquants de ïaido. L’entraînement au sabre en aïkido arrive tardivement dans la pratique, le kenjutsu se pratique essentiellement avec un bokken, et le ïaijutsu est assez peu répandu. L’équilibre, la longueur, le poids, etc… sont autant de facteurs à prendre en compte avant de choisir un sabre. Les ïaito ne conviennent pas tous à tout le monde. Voilà pourquoi il est important de se renseigner avant tout achat.
Les longueurs le lames standards sont 69, 71 et 73 cm, mais on trouve des 75 et 77 cm, notamment dans les pays anglo-saxons. Il est possible de trouver d’autres longueurs mais elles sont plus rares. Il y a aussi la possibilité de personnaliser ou customiser son sabre, là les déclinaisons sont quasi-infinies…
Pour un ïaito premiers prix, il faut comptez entre 150 et 200 €, et pour des ïaito un peu plus cossus il faut mettre entre 250 et 400 €. Les prix varient beaucoup en fonction de la qualité des pièces, du métal de la lame, et de la fabrication.
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Les ïaito sur-mesure sont logiquement un peu plus expansifs, les prix d’attaque se trouvent aux alentours de 400 €, et çà peut monter à plusieurs milliers d’euros en fonction des configurations et des pièces qu’on veut mettre dessus. Mais l’avantage principal de ces sabres c’est d’avoir un ïaito qui nous convienne parfaitement (longueur, poids, équilibre, courbure, etc…), et aussi d’avoir un sabre dont l’esthétique nous plaise entièrement (puisqu’on a choisit toutes les pièces).
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Dans leur pratique du sabre, la finalité des disciplines ïaido, ïaijutsu, aïkido, kenjutusu et kendo, est le tameshigeri ou le battodo. Ce sont des exercices de coupe, en application des technique de kihon ou kata travaillés auparavant…